
18/10/2021 | Droit & Croissance
9h15 Ouverture de la conférence :
9h20 Intervention :
9h25 Intervention :
9h30 Intervention :
10h Table ronde 1 : les formes de contrôle des entreprises et l’objet social élargi.
Peut-on parler d’actionnaires de contrôle forts et d’actionnaires faibles en France et plus globalement en Europe continentale ? Dans quelle mesure la loi Florange a-t-elle pu renforcer ce phénomène ? Quels sont les effets positifs et les effets négatifs de ce type de structures de capital ? Dans quelle mesure cette configuration modifie-t-elle l’activisme actionnarial de fonds d’investissements et des fonds de pension ? Dans quelle mesure l’introduction de l’objet social élargi modifie la donne en termes d’engagement actionnarial ? Que penser des dernières déclarations faites aux Etats-Unis sur l’obsolescence du modèle pro actionnaire ?
En introduction de la table ronde, Thomas Bourveau présentera son article sur la Loi Florange : The Effect of Tenure-Based Voting Rights on Stock Market Attrativeness: Evidence from the Florange Act
Intervenants :
Modérateur :
11h15 PAUSE
11h30 Intervention :
11h45 Table ronde 2 : La collaboration actionnariale.
La dynamique dirigeant-actionnaire semble de plus en plus axée autour de la collaboration plutôt que de la competition, mais les dirigeants français sont-ils d’accord avec cela ? La collaboration semble provenir du contexte des fonds de capital-risque, et s’être ensuite étendue à d’autres secteurs. Des études (Fisch, Sepe) ont montré que l’on assiste à présent à une extension du modèle collaboratif aux entreprises cotées ; les entreprises font aujourd’hui face à des coûts d’information partielle qui, pour beaucoup d’entre elles, sont devenus plus importants que les coûts d’agence. Le modèle collaboratif promeut la production et l’aggrégation de l’information partielle détenue par les dirigeants et les actionnaires, apportant une valeur ajoutée qui n’existe pas avec des modèles permettant une prise de decision unilatérale, que celle-ci appartienne aux organes de la société ou aux actionnaires. Quel est le futur de l’activisme actionnarial dans cette perspective ?
Intervenants :
Modérateur :
13h DEJEUNER
13h45 Table ronde 3 : The rise of green activism.
L’activisme environnemental connaît une nette progression : les fonds de pension de plus en plus actifs et certains fonds activists incorporant des objectifs de développement durable, l’impact potentiel des actionnaires sur les questions non strictement financières est un phénomène dont on a que récemment pris conscience. Pourtant, ceci illustre la manière dont l’activisme actionnarial peut contribuer à définir une stratégie créatrice de valeur sur le long-terme pour les entreprises, et suggère que l’influence des actionnaires sur les questions de gouvernance est loin d’être limitée à la performance financière à court-terme.
Le fait que des fonds de couverture (tels que ValueAct Capital, avec la creation récente du fonds ValueAct Spring, ou d’uatres fonds tels que BlackRock, qui propose une offre spéciale pour les clients cherchant à investir dans des entreprises respectant des principes de responsabilité sociale et environnementale), l’activisme environnemental n’est plus un aspect marginal de l’activisme actionnarial.
Comment peut-on expliquer une telle importance croissante de l’activisme actionnarial centré sur les questions environnementales ? Comment peut-on prédire que les risques ESG et les questions de développement durable vont impacter la gouvernance des entreprises françaises et européennes dans un futur proche ?
Intervenants :
Modérateur :
15h15 FIN DE LA CONFERENCE